(Approche de la personnalité profonde – Marie-Thérèse PRENAT- MASSON. 1992)
L’approche graphométrique de l’écriture est une sorte de plongée au cœur du fil graphique. Cette plongée se fait avec une loupe au 10è de mm.
On étudie le déroulé du fil graphique sous ses divers aspects : rythme, tension, qualité, dimension, direction, longueur, appui, épaisseur. Les mesures sont effectuées avec précision, puis rapportées sur une échelle de référence* en 7 points qui va de l’extrême concentration (+) à la plus grande expansion (-), en passant par une zone centrale d’équilibre (0).
On obtient une distribution gaussienne des différentes séries de mesures, en % précis. L’analyse de ces résultats apporte des informations d’une extrême précision sur :
Puis on dégage une courbe globale, synthèse de la personnalité qui met en relief l’équilibre, l’intelligence opérationnelle, l’échec ou la réussite des compensations, le mode habituel du comportement.
Comment fait-on une étude graphométrique?
4 courbes sont établies, une pour chacun des domaines énumérés ci-dessus.
Chaque courbe se construit à partir de 100 mesures, pour 5 variables.
Ces mesures se rangent dans une échelle en 7 classes, allant de +3 à -3.
Les distorsions excessives d’une variable dans un sens ou dans le sens opposé se mettent dans les classes extrêmes, la norme se range dans le milieu.
Ceci permet d’obtenir une distribution gaussienne des mesures en % précis et de situer un individu par rapport à la population de référence.
*La courbe de référence (courbe de Gauss) est celle qui a été établie en 1942, à l’université de Columbia (USA). Les études réalisées ces dernières années ont permis de définir la courbe réelle des intellectuels français. (Échantillonnage pris sur 100 sujets de niveau 7 – adaptés au point de vue professionnel et social). La courbe du sujet permet de situer la personnalité par rapport à l’ensemble du groupe et d’en apprécier l’équilibre, les points forts, les lacunes.